Dans cet article, Harry Wesson vous en apprend davantage sur la soie, son mode de fabrication et les différents types de soie pour que cette matière extraordinaire n’ait plus de secret pour vous. Trouvez votre bonheur en découvrant notre collection soie Harry Wesson.
La soie est une fibre naturelle d’origine animale, elle est produite par de nombreux arthropodes comme les araignées ou encore certaines espèces de chenilles. Cependant, la soie utilisée dans le textile provient des cocons de soie produits par la chenille du Bombix mori ou bombyx du mûrier.
La technique de fabrication de la soie est très ancienne (2500 av. J.-C.) et originaire de Chine avant d’être exportée au reste du monde à travers la route de la soie. Vous pouvez consulter notre article sur l’histoire de la soie.
La soie possède de nombreuses qualités qui en font une des fibres naturelles les plus convoitées au monde. Parmi ces nombreuses qualités, on retrouve sa légèreté et sa brillance qui affirment son caractère luxueux. Par ailleurs, le fil de soie étant très fin, il est facile à colorer et permet à de nombreux créateurs de réaliser de belles créations.
La soie naturelle possède aussi des qualités intrinsèques remarquables : c’est une fibre très souple, absorbante et résistante. La soie naturelle est souvent utilisée directement sur la peau comme en lingerie grâce à ses propriétés anallergiques et thermorégulatrices (chaud en hiver et froid en été). Son entretien, qui est cependant délicat, est son principal inconvénient.
Sans le mûrier blanc, ce petit arbre vert présent en Asie Mineure, la fabrication de la soie serait impossible, car ses feuilles sont la base alimentaire principale du Bombyx Mori, le ver à soie à l’origine de tout.
Le cocon de soie est l’habitat naturel du bombyx du mûrier, il lui permet de se transformer en sécurité aux cours de différentes phases. Le bombyx du mûrier appartient à la famille des lépidoptères et il est présent à l’origine dans le Nord de la Chine. Il sera ensuite élevé massivement pour pouvoir produire de la soie.
Parmi les phases de sa vie, c’est au stade de la chenille ou ver à soie qu’il produit une sorte de liquide. En durcissant il forme un fil pouvant mesurer entre 800 et 1500 mètres de long et qui sert à fabriquer le cocon de soie aussi appelé chrysalide. L’élevage des vers à soie s’appelle plus généralement la sériciculture.
L’élevage des vers à soie a lieu dans des pièces chauffées constituées de plusieurs casiers avec des claies de roseaux. C’est la chaleur à la surface des claies qui permet aux œufs des vers à soie d’éclore. Les vers à soie sont ensuite nourris plusieurs fois par jour avec des feuilles de mûrier blanc et subissent cinq mues en un mois. C’est après leur quatrième mue que les vers à soie construisent leur cocon.
Une fois le cocon de soie formé, il est retiré et plongé dans de l’eau bouillante pour procéder au tirage de la soie.
La chaleur à laquelle sont soumis les cocons de soie va permettre de dissoudre de la soie une colle naturelle qui la recouvre, aussi appelée le grès. On bat les cocons dans leur bassine et il devient alors possible de récupérer le fil de soie (chaque cocon est constitué d’un seul fil continu).
Le fil de soie extrait est très long et fin. Plusieurs fils sont alors réunis pour former le fil de soie grège, qui est plus épais et donc moins fragile. Ces fils se soudent entre eux grâce au grès (ou séricine) lors de son refroidissement. La soie grège est ensuite enroulée sur des bobines pour former le fil qui convient à être tissé.
Avant de commencer à être tissés, les fils de soie peuvent subir ce qu’on appelle un moulinage, pour augmenter leur résistance. Lors du moulinage, ils sont tordus et enroulés grâce à une forte tension. Cette étape préliminaire permet de faciliter le tissage en ayant un fil plus fort.
Les fils de soie sont ensuite placés sur le métier à tisser et un peigne tasse les fils au fur et à mesure de leur passage dans le tissage.
La soie ne se décline pas en une seule version : au contraire il existe un grand nombre de tissus de soie qui ont des textures et des aspects différents. D’autres versions en revanche sur le marché sont des copies, qui ne sont néanmoins pas naturelles et authentiques.
La soie naturelle a longtemps été considérée comme difficilement accessible, car elle était vue comme un produit de luxe. L’élevage des vers à soie n’étant pas encore très répandu, la fabrication de la soie naturelle était alors relativement faible. Il a fallu attendre la fin du XIXe siècle en Europe pour voir apparaitre des formes de soies artificielles appelées viscose, plus accessibles que la soie naturelle, mais avec de moins bonnes propriétés. Les technologies d’aujourd’hui permettent de fabriquer aussi de la soie entièrement synthétique.
Pour reconnaitre de la soie naturelle, le meilleur moyen est le feu, car lorsqu’elle est naturelle la soie ne produit pas de flamme et dégage une odeur de cheveux brûlés. En revanche, lorsque la soie est artificielle, une flamme apparaît et dégage une odeur de plastique brûlé. La soie naturelle possède une brillance plus harmonieuse que la soie artificielle, elle est aussi moins fragile une fois mouillée.
Il existe différents types de textiles en soie qui présentent des aspects et des caractéristiques différents. Les plus connus sont :
Maintenant que vous savez tout sur la soie, découvrez notre article : Tout savoir sur le cachemire.
Dans cet article, Harry Wesson vous fait découvrir l’histoire de la soie, cette matière pleine de mystères et de légendes qui ont traversé les siècles.